Le marché du bio a enregistré en 2015 un chiffre d’affaires de 5,76 milliards d’euros, soit une progression de +14,7 % par rapport à l’an passé. Cette manne profite d’ailleurs largement au secteur alimentaire avec, en vedette, les produits frais (fruits & légumes, produits laitiers…). Plus spécifiquement, la consommation d’aliments bios à domicile a progressé de 704 millions d’euros. (1)
Ces résultats sont notamment dus à une meilleure perception de ces produits par les consommateurs.
Quels sont les potentiels à exploiter ? MEDIAPOSTE vous propose une synthèse des principaux chiffres illustrant les opportunités de ce marché florissant.
Partout, les rayons bios sont en train de se développer, et ce, même chez les marques discount (Lidl, Aldi, Leader Price, ED). Lidl a d’ailleurs annoncé son souhait que 20 % de ses produits alimentaires soient estampillés bio. Le groupe Carrefour a quant à lui déjà inauguré 5 magasins 100 % bio en région parisienne. (2)
On pourrait penser que les magasins spécialisés sont les premiers à bénéficier de la tendance, mais ce sont les grandes et moyennes surfaces qui font un carton plein en proposant leurs gammes bio : 41 % des consommateurs achètent leurs produits dans les circuits généralistes (Casino, Carrefour…) ; viennent ensuite les marchés (33 %), puis les magasins spécialisés (29 %), les fermes (23 %), les artisans-commerçants (21 %) et le Drive (5 %). (3)
Le e-commerce y prend également sa part de marché. C’est ainsi que la marque Greenweez, leader des produits bios sur Internet, récemment rachetée par Carrefour, revendique un panier moyen de 80 €. Son chiffre d’affaire de 20 millions d’euros en 2015 a été atteint à 75 % avec les produits alimentaires. (2)
Pour en savoir plus : Carrefour s’offre le pure player du bio Greenweez
6 889 000 de Français, soit 13 % de la population Française 15+ (3), fréquentent des enseignes de GSA Bio (Naturalia, BioCbon, Biocoop ou La Vie Claire), mais aujourd’hui, « consommer bio » n’est plus une mode réservée à une niche : c’est une tendance qui semble s’installer durablement.
67 % des foyers français ont acheté au moins une fois dans l’année des fruits/légumes bio (3). Plus encore, selon une étude de l’Agence Bio, 93 % des consommateurs bio ont l’intention de maintenir ou augmenter leurs achats bio dans les 6 mois à venir (1). Une opportunité pour les enseignes qui communiqueront sur le créneau !
Marqués par un réel retour aux sources, les Français ne lésinent pas sur leurs moyens pour prendre soin de leur santé : 38 % des 15ans et +, soit près de 20 millions d’individus, se déclarent « prêts à payer plus cher pour des produits
bios ». (3)
Portrait de cette cible CSP+ à fort potentiel : ce sont aussi bien des hommes que des femmes, tous âges confondus, issus de foyers dont le revenu moyen dépasse les 45K € nets par an. 70 % sont propriétaires de leur logement, situés en milieux urbains (31 % d’entre eux vivent en agglomération de + de 100 000 habitants et 19 % en agglomération parisienne) (4).
Marjolaine, le salon bio qui se tient tous les automnes à Paris, revendique d’ailleurs près de 80 000 visiteurs, pour un panier moyen de plus de 200 euros.
82 % des Français font confiance aux produits bio (1). Ils bénéficient d’une image très positive dans l’esprit des Français et pourtant la plupart des adeptes du bio achètent encore 75 % de leurs produits en non-bio ! (3) Il existe donc un réel potentiel de recrutement et de fidélisation, que toutes les enseignes pourront exploiter en développant les gammes de produits et en misant sur une communication efficace.
Les chiffres de l’étude Balmétrie montrent que les clients des enseignes bio lisent régulièrement des courriers publicitaires :
Les Français prêts à payer plus cher pour des produits bio sont, eux aussi, une cible particulièrement appétente à la communication en boîte aux lettres, puisque :
Parmi eux, 23 % déclarent préférer recevoir de la publicité par courrier papier (contre 6 % par la radio) et 31 % affirment que le courrier adressé les incite à acheter en magasin. (4)
Enseignes spécialisées et généralistes auront donc tout intérêt à valoriser leur offre bio, en point de vente et en boîte aux lettres, en prospection comme en fidélisation. Et l’axe de communication est déjà tout trouvé :
C’est ainsi que Greenweez a choisi de communiquer sur le « sain » en mettant en avant son épicerie bio, et en y associant ses partenaires comme WWF par exemple.
Des chiffres qui laissent présager un avenir prospère pour la communication autour des gammes de produits bio !
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