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5 bonnes pratiques pour une IA plus responsable

12 juin 2025 — 3 minutes
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5 bonnes pratiques pour une IA plus responsable

Pourquoi vouloir une IA plus responsable ? Parce que c’est la meilleure façon de s’assurer des bénéfices de l’intelligence artificielle.

 

L’IA en est encore à ses balbutiements dans beaucoup de domaines et il reste beaucoup à faire. Une IA plus responsable est le meilleur moyen d’éliminer les biais et de préserver les ressources naturelles.

 

  • En savoir plus sur l’éthique de responsabilité de MEDIAPOSTE


L’humain au centre de l’IA plus responsable

Dans intelligence artificielle, il y a artificielle ! C’est pourquoi il est difficile à l’IA de saisir les nuances :

  • culturelles ;
  • éthiques ;
  • sociales.

 

Or, ces nuances influent significativement sur les décisions que nous prenons. Notamment dans des domaines où la relation interpersonnelle est centrale. Par exemple, dans la relation commerciale ou dans le management d’équipe. Car choisir un emplacement commercial de proximité ou concevoir une communication promotionnelle mobilisent également une part d’intuition.

 

Mais l’IA plus responsable, c’est aussi l’humain au centre pour deux autres raisons :

  • l’encadrement de l’utilisation de l’IA, dans le respect de l’équité, de la diversité et de la transparence ;
  • la prévention de dérives potentielles, comme les erreurs (hallucinations) ou les biais discriminatoires.

 

La solution est dans l’équilibre : expertise et sensibilité humaines + technologie !  

 

 

MEDIAPOSTE s’engage sur l’intelligence artificielle générative

Chez MEDIAPOSTE, nous insistons sur le fait que l’utilisation de l’IA générative ne remplace pas la prise de décision humaine. Le recours à l’IA s’appuie sur l’expertise et le raisonnement humain associé.

 

La vérification pour échapper aux hallucinations

Une réponse inexacte délivrée par une application intégrant de l’intelligence artificielle générative peut avoir des conséquences dommageables :

  • en interne, du point de vue de la confiance de vos collaborateurs ;
  • en externe, du point de vue de l’image perçue par vos clients.

Une IA plus responsable tient compte de la possibilité des hallucinations. La bonne pratique consiste à vérifier les réponses dès que l’on a le moindre doute. Et à recouper autant que possible avant tout partage.

 

MEDIAPOSTE s’engage sur l’intelligence artificielle générative

L’intégration d’outils d’intelligence artificielle générative au sein de l’entreprise s’accompagne d’une formation des utilisateurs et de règles et d’une charte d’usage.

 

La vigilance pour refuser les biais discriminatoires  

Les modèles d’intelligence artificielle générative sont entraînés longuement pour être capables de répondre à tout type de sollicitation. Or, cet entraînement, et la définition d’une ‘’bonne réponse’’, synthétisent les points de vue des personnes à l’initiative du modèle.

Le risque est que le groupe de personnes ne soit pas totalement représentatif de la diversité des sensibilités. Avec pour conséquence des biais dans la façon dont les réponses sont formulées.

Une IA plus responsable prend en compte ce risque et s’emploie à corriger les réponses discriminatoires ou offensantes. C’est très important et dépend de chaque utilisateur. Car l’IA apprend de ses erreurs et tient compte des interactions précédentes dans les réponses suivantes. 

 

MEDIAPOSTE s’engage sur l’intelligence artificielle générative

Chez MEDIAPOSTE, veiller à l’évaluation et à la correction des réponses de l’IA constitue un point de vigilance majeur pour tous ses utilisateurs. Une IA collectivement plus responsable élimine tout contenu biaisé, discriminatoire ou offensant.

 

La sécurité et la confidentialité des données

L’intelligence artificielle se nourrit de données. Par exemple, pour orienter correctement une action de communication, vous allez partir de vos données clients.

 

C’est à partir de là que la plus grande rigueur s’impose pour une IA plus responsable. Car, fondamentalement, les données personnelles sont strictement personnelles. Leur usage est encadré, notamment par le RGPD1.

 

C’est pourquoi les utilisateurs d’une application augmentée par une IA externe à l’entreprise ont à observer quelques règles essentielles :

  • ne partager aucune donnée personnelle dans les interactions avec une IA générative ;
  • ne partager aucune donnée d’entreprise non plus ;
  • contrôler en amont les données fournies en masse par le chargement d’un fichier.

 

 MEDIAPOSTE s’engage sur l’intelligence artificielle générative

MEDIAPOSTE invite les utilisateurs à regarder toute donnée transmise à un modèle d’IA externe comme une donnée publique. Et de ce fait à proscrire absolument toute donnée personnelle ou confidentielle. MEDIAPOSTE enjoint à ses collaborateurs à anonymiser toute donnée susceptible d’identifier une personne ou une organisation.

 

Une IA plus responsable, c’est aussi une IA économe en ressources

7 impacts négatifs de l’intelligence artificielle pour l’environnement

  1. La consommation d’électricité: si l’on additionne l’IA et les centres de données, on obtient une consommation d’électricité équivalente aujourd’hui à la consommation totale du Japon (1 050 TWh ; source AIE).
  2. La consommation d’eau: en 2027, le besoin d’eau induit par l’IA représentera la moitié de la consommation du Royaume-Uni (4,2 à 6,6 milliards de m3 ; source Institut Supérieur de l’Environnement) ; en plus, 10 % de cette eau est perdue par évaporation !
  3. L’émission de gaz à effet de serre: l’entraînement d’un modèle d’IA émet l’équivalent de 125 vols aller-retour entre Pékin et New-York (Source Université du Massachusetts). 
  4. La consommation de métaux critiques et autres terres rares: le silicium, le lithium, le cobalt et les terres rares ont en commun un impact environnemental très négatif, avec un cocktail dévastateur de dégradation des sols, pollution et consommation énergétique (Source CESE 2024).
  5. La multiplication des déchets électroniques: les serveurs et processeurs graphiques, pour ne citer qu’eux, ont besoin d’être fréquemment renouvelés. Mauvaise pioche, le taux de recyclage des déchets électroniques est inférieur à 20 % (Source ADEME 2024).
  6. L’artificialisation des sols : les centres de données européens soustraient déjà 1 000 hectares aux espaces naturels (Lamy-liaisons 2024). Et la tendance est plutôt à l’accélération des constructions.
  7. L’effet rebond : tout n’est pas si noir, l’IA améliore l’efficacité énergétique. Hélas, la baisse de consommation des ressources grâce à l’optimisation est annulée par la hausse des usages ! (Source ADEME 2024)

 

6 propositions pour une IA plus responsable

La frugalité

Ce qui vaut pour les ampoules vaut pour l’intelligence artificielle ! Des algorithmes moins gourmands en énergie sont disponibles. Une IA plus responsable affiche sa moindre consommation d’énergie. 

 

La durabilité

Une application d’intelligence artificielle est hébergée au sein d’un réseau de centres de données à travers le monde. Quand les data centers sont alimentés avec de l’énergie décarbonée, l’IA que vous utilisez est plus responsable !

 

La transparence

Vous maîtrisez au maximum votre empreinte carbone ? Mais, en même temps, vous êtes convaincu que l’intelligence artificielle peut donner du tonus à votre activité ?

Le paradoxe n’est qu’apparent : il faut juste que vous demandiez à votre fournisseur d’IA qu’il soit transparent sur son empreinte environnementale. Des acteurs ont déjà pris l’initiative de se soumettre à des évaluations.

 

La responsabilité par design

La responsabilité commence au berceau ! En effet, des ingénieurs formés à l’écoconception sont davantage capables de réduire l’impact environnemental de l’IA dès la phase de développement des algorithmes.

 

L’économie circulaire

L’écosystème de l’intelligence artificielle repose sur des équipements à tous les stades de son exploitation :

  • développement des algorithmes ;
  • entraînement des systèmes ;
  • utilisation par les entreprises.

C’est pourquoi le renforcement des infrastructures de recyclage des déchets électroniques constitue une partie de la solution. Pas d’IA plus responsable sans une organisation efficiente au profit de l’économie circulaire !

 

Le recours à bon escient

L’intelligence artificielle sait tout faire, paraît-il. Pour autant, des solutions plus traditionnelles peuvent encore faire l’affaire dans de nombreux cas d’usage. Challenger l’IA et recourir à des outils moins gourmands et aussi efficaces est le commencement de la sagesse !  

 

En conclusion, une IA plus responsable, ce sont des règles et un comportement approprié. Nous sommes collectivement comptables de la neutralité et de la sobriété des intelligences artificielles auxquelles nous avons recours.

Soyons tous vigilants et engagés pour que le progrès induit par l’IA ne soit pas artificiel !

 

 

 

1Règlement Général sur la Protection des Données

5 bonnes pratiques pour une IA plus responsable