Quand on parle de seconde vie, on ne pense pas forcément immédiatement à l’imprimé publicitaire. Et pourtant ! Le papier peut être recyclé 6 à 7 fois. Ce n’est plus de la seconde vie, c’est de la septième vie.
60 % du papier est recyclé en France1. Et si l’imprimé publicitaire prend toute sa part à la dynamique circulaire de la filière, c’est grâce à vous. En effet, tout commence avec l’éco-conception de vos prospectus, plaquettes et catalogues…
Sans vous, les annonceurs responsables, il n’y aurait pas de seconde vie pour l’imprimé publicitaire. En effet, pour bien recycler, il faut partir de la conception du document :
Conçu par un graphiste engagé et imprimé par un professionnel responsable, votre prospectus ou votre catalogue n’en porte pas moins fièrement vos couleurs et vos messages. En exigeant d’entrer dans la communication circulaire, vous êtes le sponsor indispensable de l’imprimé publicitaire recyclable !
Dans le cycle, après vous, il y a vos lecteurs. Vous savez, ces consommateurs qui se précipitent sur vos promotions dans vos magasins dès qu’ils ont connaissance de votre publicité. En effet, qu’ils aient découvert un prospectus dans leur boîte aux lettres ou reçu un flyer dans leur boîte aux lettres, ils ont eu le bon réflexe !
Le bon réflexe, pour les consommateurs, c’est de choisir la bonne poubelle. Le bac jaune ou bien le bac bleu, c’est selon. Bonne nouvelle, vos clients fidèles sont aussi vos alliés en termes de pratiques responsables. 87 % des consommateurs trient les papiers3. Ce qui représente tout de même 15 kilogrammes par habitant et par an4 !
Et savez-vous ce qui motive vos clients à favoriser la seconde vie du papier ? La précaution que vous avez prise de mentionner sur l’imprimé publicitaire l’importance du recyclage3 !
Avant d’avoir une seconde vie, votre futur prospectus a déjà eu une première vie. Il faut donc le transformer pour qu’il redevienne du papier… recyclé.
Cette transformation se fait en trois étapes :
Le pulpage consiste à produire la pulpe, c’est-à-dire à mélanger tous les papiers collectés (imprimés publicitaires, mais aussi courriers adressés, journaux, magazines, enveloppes, etc.) avec de l’eau. Les fibres de cellulose, matière première de la pâte à papier, sont ainsi désagrégées et disponibles pour l’étape suivante.
L’étape suivante du recyclage du papier, c’est l’épuration. Au passage, soyez fiers d’apprendre que 62 % du papier graphique est recyclé en France4.
Comme vous l’avez sans doute deviné, l’épuration consiste à éliminer les déchets de la ‘’soupe’’ issue du pulpage. Concrètement, les fibres de cellulose passent dans de grands cylindres en rotation. La force centrifuge rejette les déchets et les impuretés, qui tombent par gravité au pied des cylindres. La pulpe subit cette filtration à plusieurs reprises, pour garantir l’élimination totale des résidus de colle ou de vernis.
Le désencrage constitue la troisième et dernière étape. Vous imaginez bien qu’on n’a pas fait tout ça pour appliquer du chlore à vos futurs imprimés publicitaires ! Non, pour obtenir la belle couleur blanche qui rend indécelable le papier recyclé, on fait appel à des bulles d’air. Des bulles d’air et un tensioactif5.
Le tensioactif sépare l’encre du papier et les bulles d’air remontent les particules d’encre à la surface. Après, c’est comme le lait. On écrème la mousse en surface et notre pulpe est désencrée !
Plus fort encore, quand on vous dit que c’est circulaire, c’est circulaire ! La mousse est pressée, séchée et brûlée dans une chaudière biomasse pour produire de la vapeur qui sèche le papier.
La pâte à papier désencrée constitue la matière première de vos futurs imprimés publicitaires responsables. Vous vous souvenez, ce papier recyclé mis en œuvre par vos partenaires, les imprimeurs engagés.
Bon, pour être totalement honnêtes, précisons que le papier recyclé, c’est essentiellement des fibres issues du recyclage auxquelles on incorpore une dose de pâte à bois neuve.
La pâte est d’abord injectée entre deux toiles très serrées qui permet aux fibres de celluloses, les anciennes et les nouvelles, de se lier entre elles. Ensuite, la pâte est égouttée en passant entre deux rouleaux. 99 % d’humidité à l’entrée et seulement 8 % à la sortie !
La dernière étape, c’est la mise en bobines. Il n’y a plus qu’à livrer chez votre imprimeur.
En conclusion, la seconde vie de l’imprimé publicitaire, c’est un sacré voyage ! Mais ça vaut le coup. 1 million de tonnes de papier recyclées permettent d’économiser 19 milliards de litres d’eau, soit 6 400 piscines olympiques4.
Ça donne envie de plonger dans la communication circulaire, non ?
Au fait, on peut être responsable et efficace ! Pour vous en convaincre, consultez le livre blanc édité par MEDIAPOSTE.